Pour une approche gaullienne des affaires publiques en 2021

 

Dans le contexte d’une intervention grandissante de l’Etat dans l’économie, les entreprises doivent étoffer leurs relations avec les autorités publiques et devenir forces de propositions créatives utiles à la prospérité de la nation.

 

Les interventions des Etats et des banques centrales dans l’économie sont opportunes mais ne sont pas inventives. L’injection de liquidités ne suffit pas à faire émerger une nouvelle économie.  il faut vite réformer les offres publiques  de transports, d’éducation, de santé, de services bancaires, de commerce de gros et de détail.

Or,  les entreprises ne cherchent pas assez à inscrire leurs objectifs dans un intérêt national en devenir. Elles s’adaptent à un Etat qui se complait dans sa bureaucratie et dans une générosité aveugle.  En agissant ainsi, elles affaiblissent le pays et se limitent. C’est peut-être pourquoi, les cours de bourse des opérateurs de l’énergie, des télécoms, de la grande distribution ou bancaires sont si bas.

L’entreprise est pourtant le cadre le plus fécond pour transformer le réel.  Mais, elle est tenue à distance des cénacles qui définissent les outils macro-économiques, notamment monétaires.  

A l’aube d’une année 2021 qui peut voir le rebond de l’économie mondiale et un grand nombre de faillites,  la créativité manque pour lutter contre le chômage de masse, pour reconvertir les secteurs sinistrés et pour réformer en profondeur le travail, les services publics et l’organisation territoriale.

Les entreprises ont intérêt à susciter cette immense opportunité de croissance relevant des affaires publiques dans leurs stratégies.

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